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aller au contenu eduquer au developpement durable un blog d'interet général ! accueil enjeux société l’eau biodiversité commerce equitable nourrir les hommes les déchets ecologie nous contacter marée noire golfe du mexique publié par eduquaudurab le juillet 13, 2018 dans ecologie le 20 avril 2010, à 22h30 heure locale, une explosion retentit sur la plateforme pétrolière en eaux profondes deepwater horizon dans le golfe du mexique, aux etats-unis. deux jours plus tard, elle coule, et repose aujourd’hui à 1500 mètres de fond. le dispositif de sécurité empêchant le pétrole de se déverser dans la mer subit un dysfonctionnement, et le pétrole commence à s’échapper du puits. le 30 avril, la nappe atteint 9000 km2, elle atteint l’embouchure du mississipi et les plages de louisiane, où l’on commence à trouver des boulettes de pétrole. le 4 août 2010, on parvient finalement à boucher le puits, mais pendant ces trois mois, on a estimé que 4,9 millions de barils, soit 780 millions de litres, se sont écoulés dans la mer. les dégâts infligés à la faune, la flore, la pêche, et également le tourisme local, sont dramatiques. des moyens d’envergure ont été déployés pour limiter l’impact de la catastrophe : 33 000 personnes ont été mobilisées, notamment pour nettoyer les plages et les animaux mazoutés. cependant certains autres « remèdes » ont suscité la polémique : la mise à feu des couches de pétrole en surface, extrêmement polluante, ou encore la diffusion du liquide dispersant corexit 9500 qui doit sa controverse aux effets néfastes qu’il a sur la santé de l’homme. par ailleurs, on ignore encore quel est son impact à long terme sur l’environnement. mais si l’on se trouve dans le doute face aux contrecoups éventuels de ces solutions, il est certain que la marée noire a des conséquences directes sur l’environnement qui se font encore ressentir aujourd’hui, et ne sont pas prêtes de s’estomper. il s’agit avant tout d’un bouleversement de tout l’écosystème des eaux du golfe du mexique. la présence d’hydrocarbures, en diminuant la quantité de dioxygène dans l’eau, met notamment en danger la base de toute la chaîne alimentaire marine, le phytoplancton. par ailleurs, à certains endroits on constate aujourd’hui qu’une couche de pétrole de 10 cm d’épaisseur s’est formée sur les fonds marins, et on y trouve aussi des cadavres d’animaux. en ce qui concerne la population côtière, on a détecté dans le sang de plusieurs résidents de la côté des résidus de composés chimiques pétroliers en quantité anormale, et divers symptômes commencent à se déclarer par ailleurs dans la région : toux, lésions, troubles de la respiration… les avis sont très partagés au sein de la communauté scientifique : certains avancent que les dispersants ont donné au pétrole une composition plus facile à digérer pour les bactéries, que par ailleurs seule une quantité limitée de pétrole a atteint les côtes, donc, globalement, que le pire de la catastrophe est passé. d’autres, en observant de près l’état de la biodiversité locale, s’inquiètent du fait que des résidus d’hydrocarbures ont commencé à s’installer dans les organismes des animaux, notamment dans ceux des larves des animaux les plus petits (crabes, coquillages…), qui se trouvent à la base de toute la chaîne alimentaire. accident de fukushima au japon: conséquences publié par eduquaudurab le juillet 13, 2018 dans ecologie le vendredi 11 mars à 14h46 au japon, un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de richter, le plus fort jamais enregistré dans le pays, fait trembler la terre pendant 5 minutes. l’épicentre est très proche des côtes, mais la civilisation nippone est préparée à cette éventualité, et les dégâts restent relativement limités en ville. dix minutes après le séisme cependant, l’alerte au tsunami est donnée. une vague, de 6 à 20 mètres de haut selon les endroits, déferle sur le nord du pays, et raye plusieurs villes de la carte. quand les eaux se retirent, le bilan est très lourd : des ports dévastés, environ 20 000 morts et disparus, et les inquiétudes fusent au sujet de la centrale nucléaire fukushima daiishi. cette centrale située près de la ville de sendaï, à 250 km de tokyo, compte 6 réacteurs. lors du séisme, la centrale a automatiquement cessé de fonctionner, mais cela n’a pas empêché les réacteurs de garder une certaine chaleur. la vague détruit les câbles reliant les réacteurs aux groupes électrogènes censés alimenter le système de refroidissement qui régule leur température. la chaleur monte, la pression aussi, on craint une entrée en fusion du cœur des réacteurs. le lendemain, une explosion retentit dans le réacteur numéro 1, puis lundi c’est au tour du numéro 3, mardi le numéro 2 et le numéro 4, où l’on combat également un incendie. des fuites radioactives commencent à être détectées, et des mesures de grande envergure sont prises : certains aliments produits dans la zone potentiellement contaminée autour de fukushima, les épinards notamment, sont interdits à la vente ; 590 000 personnes sont évacuées de la zone à risque ; on déconseille aux mères de donner de l’eau du robinet à leurs nourrissons… pendant ce temps, tout autour du japon, la peur grandit, notamment en chine, et beaucoup voient le spectre de la catastrophe de tchernobyl refaire surface. la catastrophe est encore classée à un degré de gravité de 6 sur 7, 7 étant le niveau atteint par la catastrophe ukrainienne. depuis plus d’un mois les japonais explorent toutes les solutions pour rétablir la stabilité dans le cœur des réacteurs : eau de mer acheminée puis déversée au-dessus des réacteurs par hélicoptère, arrosage intensif d’eau de mer, jusqu’à ce que l’on se rende compte que le sel ralentit le refroidissement, par conséquent passage à l’arrosage à l’eau douce… des milliers de tonnes d’eau radioactive sont rejetées dans le pacifique, et le taux de radioactivité sur le site est 100 000 fois supérieur à la normale. le 28 mars le groupe japonais tepco auquel appartient la centrale de fukushima lance un appel d’aide aux groupes industriels français spécialistes de la question nucléaire, edf et areva, pour trouver une solution. le 17 avril, le directeur de tepco annonce qu’il faudra environ trois mois pour que le niveau de radioactivité commence à baisser, et de 6 à 9 mois pour faire cesser complètement les fuites radioactives. aujourd’hui, le niveau de gravité de la catastrophe est passé à 7. on estime qu’une fois que le danger immédiat sera écarté, la région restera inhabitable pendant une, voire plusieurs décennies. ce nouvel épisode dans l’ère du nucléaire est un drame pour le japon, mais il a aussi ébranlé le monde entier. après une accalmie relative des craintes liées au nuage radioactif, une question a percuté toutes les consciences : peut-on continuer à fermer les yeux face aux risques que comporte l’exploitation de l’énergie nucléaire? en effet, même si les accidents graves sont restés extrêmement rares depuis le début de l’exploitation de cette ressource, il n’en demeure pas moins que les risques existent, et ils sont de taille, en témoignent les conséquences de l’explosion de la centrale de tchernobyl en 1984 : on estime à 1 million le nombre total de victimes, sans compter les milliers d’enfants nés avec des malformations irréversibles. on peut même directement remonter au fait qu’il s’agissait au départ d’une arme de guerre, dont le japon justement, 65 ans plus tard, garde le souvenir douloureux. plus récemment encore, l’usage d’armes à uranium appauvri pendant la guerre du golfe en 1990 a laissé des séquelles profondes chez beaucoup d’irakiens. en faisant abstraction des risques, il y a également les revers liés à l’exploitation de matières radioactives en elle-même : d’une part l’extraction très polluante de l’uranium dans des mines à ciel ouvert, d’autre part l’enfouissement des déchets ultimes extrêmement dangereux issus des centrales. il existe la possibilité que l’on puisse retrouver ces déchets d’ici quelques générations, même si toutes les précaution
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